Article Nord Eclair du Samedi 12 Mars 2011.
Fin de série ou état de grâce pour Harnes, qui se déplace à Charenton ?
Fort d'une série de 18 matches sans défaite, le Harnes volley-ball doit impérativement se méfier des Franciliens. À domicile, Charenton (6e, 33 points) a démontré par le passé qu'il était capable de tous les exploits.
De prime abord, la rencontre semble déséquilibrée. Harnes, souverain incontesté de la Nationale 1 depuis l'ouverture de la compétition, possède une marge de manoeuvre très confortable d'un point de vue comptable. Première avec 52 points, la formation artésienne a clairement créé l'écart avec les autres prétendants à la montée : Saint-Nazaire (2e, 43 points), Canteleu-Maromme (3e, 41 points) ou encore Sochaux (4e, 37 points) - et ce, malgré un match en retard (programmé le 17 mars contre Agde). « Il est important de conserver un haut niveau de concentration, déclare le pointu polonais du HVB Adrian Patucha. Il faut rester concentrés jusqu'à la fin de la saison. Le club est manifestement sur la pente ascendante. Depuis la fin de saison dernière, nous enchaînons les bonnes prestations. Assurer le maintien le plus rapidement possible permettrait aux dirigeants de construire une équipe très compétitive pour notre retour en Ligue B ».
L'écueil francilien Avant d'enchaîner une série de cinq rencontres à domicile, les partenaires de Nicolas Anot doivent passer l'écueil francilien. Sixième au classement (33 points), Charenton est en effet capable de poser de sérieuses difficultés aux grosses écuries de la division. Saint-Nazaire, sèchement battu il y a deux semaines sur le score de 3 sets à 0 (26-24, 27-25, 25-17) en a fait l'amère expérience. En outre, pour complexifier la tâche artésienne, le HVB sera privé de Loïc Bouanda (blessé au genou lors du déplacement au Paris Université Club), l'une de ses plus fines gâchettes. Maxime Queste ou Julien Leroux sont préssentis pour le remplacer au pied levé. « Notre début de saison exceptionnelle nous permet d'envisager l'avenir avec sérénité, relativise le vice-président Alain Decaux. Notre capital de confiance est au maximum. Pour autant, il est hors de question de prendre à la légère n'importe quel adversaire. Un beau challenge est devant nous. Nous avons déjà décroché le titre de champion de France. Par contre, terminer le championnat invaincu serait une première »
Amaury Ringot