Les Harnésiens sont dans une spirale de succès qu'ils comptent bien faire perdurer ce week-end en région parisienne.Photo A.C.
Article Nord Eclair du Samedi 5 Mars 2011.
Harne cartonne, ses adversaires s'essouflent.
Valeur principale de la Nationale 1, le Harnes Volley Ball veut maintenir sa cote au plus haut niveau. Face au PUC, et après une petite coupure, les Artésiens entament le sprint final vers le titre.
Jamais l'écart n'aura été aussi important entre le HVB et ses poursuivants. Profitant de la défaite surprise de Saint-Nazaire la semaine dernière sur le parquet de Charenton (3/0 : 26-24, 27-25 et 25-17), Canteleu-Maromme n'a pas laissé pas l'occasion de s'échapper. Son succès à Bellaing (0/3 : 22-25, 16-25 et 19-25) a permis à la formation normande de revêtir le statut de dauphin (2e, 41 points). Harnes, privé de compétition (la réception d'Agde comptant pour la 17e journée de championnat n'aura lieu que le 19 mars), réalise donc, de nouveau, une excellente opération comptable. Avec 49 unités au compteur (et une rencontre de moins), le club artésien peut envisager l'avenir avec quiétude. « Progressivement, nos adversaires directs s'essoufflent. De notre côté, nous maintenons une forte pression sur nos poursuivants. Grâce à une dynamique impressionnante, nous sommes parvenus à nous mettre à l'abri. Pour le moment, nous n'avons pas encore commis de faux pas. Mais il faut rester vigilants. Dans les prochaines semaines, nous allons affronter dans notre salle les autres prétendants à la montée », affirme Alain Decaux, le vice-président du Harnes Volley Ball.
Avant d'enchaîner quelques affiches de prestige, les protégés de Christophe Haffner doivent négocier un déplacement au Paris Université Club. Équipe réserve du Paris Volley (Ligue A), la formation francilienne peut s'appuyer sur ses derniers résultats à domicile et notamment une dernière victoire en date face à Brive (3/1 : 25-23, 25-21, 25-27 et 25-20) pour contrarier la puissance de feu harnésienne : « Il faut se méfier de ce type d'équipe. Les réserves sont souvent composées de jeunes talents. Malgré une relative inexpérience au haut niveau, ces derniers souhaitent se montrer sous leur meilleur jour et peuvent créer l'exploit. D'autant qu'il n'est pas impossible que l'équipe soit renforcée par des éléments qui ne disposent que d'un temps de jeu limité en Ligue A », prévient Jacques Cuvillier.
Amaury Ringot
